James Arthur reconnaît ses faiblesses dans son nouvel album «It’ll All Make Sense in the End »
• James Arthur dévoile sa facette sombre dans son 4ème album ! ⇒ Annoncé en mars dernier avec un premier single baptisé «Medicine», le comeback de l’artiste britannique promettait un quatrième opus des plus soignés, résultat d’un long travail en studio. Le voici donc, après les singles «September», «Avalanche», «Emily» et «SOS» : intitulé «It’ll All Make Sense in the End», l’album offre 14 morceaux, marqués par un thème particulièrement présent. Il s’agit de ses problèmes de santé mentale, qui ont souvent mené la vie dure à James Arthur. Car s’il avouait avoir souvent écrit des chansons en accord avec les attentes du public, le chanteur a cette fois-ci appréhendé l’album comme un véritable ensemble, pour lui avant tout, et a pu, en travaillant chez soi, se montrer plus vulnérable et honnête que jamais.
Dès le premier titre «Running Away», James Arthur évoque ses démons, qu’il a longtemps voulu fuir en ayant recours à l’automédication. Fumer pour oublier sa peine n’a cependant marché qu’un temps et l’artiste a dû se résoudre à leur faire face. C’est aussi sur cette note que se clôture l’album en beauté. En effet, sur la ballade «Take It Or Leave It», le chanteur avoue ses faiblesses, reprenant le titre de l’opus.
Dans plusieurs chansons, et comme sur le visuel de l’album, James Arthur semble s’adresser à une version plus jeune de lui-même, et à toute personne qui pourrait souffrir de maux similaires. C’est le cas sur «Wolves» et sur le très touchant «Always». «Si je pouvais dire quelque chose au jeune que j’étais, ce serait : Ne t’inquiète pas trop. Ne sois pas si anxieux. Profite de la vie et tout rentrera dans l’ordre si tu restes fidèle à toi-même», a-t-il révélé lors d’une interview pour Apple Music.
Enfin, côté productions, James Arthur s’est laissé aller à des sonorités plus trap, hip hop, parfois électroniques, que sur ses précédents albums, en proposant des instrumentales riches et de nombreux couplets rappés tels que celui de «Ride», inspiré du flow de Drake, pour notre plus grand plaisir. Bien sûr, nous retrouvons une facette plus rock, qui lui va si bien, notamment sur «4000 Miles» ou avec le solo de guitare de «Déjà Vu». Le public ne risque pas de s’en lasser tant il est jouissif ! Avec «Avalanche», un titre plus acoustique s’est glissé dans la tracklist et rappelle davantage d’anciens morceaux.
Pour accompagner la sortie de l’album, James Arthur nous révèle le clip de «Déjà Vu», un visuel bien représentatif de l’opus réalisé par Dan Massie. On le retrouve en proie à ses démons, dans ce qui semble être la cellule d’un établissement psychiatrique. Un album réussi et, on l’espère, bientôt un concert en France !