Le nouvel album du chanteur est une merveille indispensable !
• Un disque de circonstance ! ⇒ Il est l’heure, en ce vendredi 4 décembre, pour Calogero, de nous plonger au cœur des douze majestueuses compositions de son huitième disque « Centre Ville ». Après quelques semaines de report, suite aux mesures sanitaires en vigueur, l’opus livre à présent ses plus beaux secrets, et témoigne d’une faculté incommensurable de son initiateur à installer un climat purement dans l’air du temps.
Emmené par les titres « La Rumeur » ou encore « On Fait Comme Si » et « Celui D’En Bas », le disque matérialise en musique une époque complexe où les paradoxes sont de mèche. À tel point que le chanteur les explore avec justesse, entouré d’une équipe de talents de renom à la coécriture. Nous avons nommé sa compagne Marie Bastide, l’auteur Paul École ou encre son frère Gioacchino. tous trois habitués à l’exercice d’enjoliver une réalité bien trop souvent anxiogène. À noter que l’exceptionnel Benjamin Biolay rejoint l’aventure. Ce dernier signe d’ailleurs pas moins de deux chansons retenues pour l’occasion sur un ensemble de cinq à six qui restent à peaufiner en vue d’un prochain album.
Tandis que les maux et tiraillements prennent davantage d’importance cette année, Calogero a pris soin, dès le premier confinement, de s’en inspirer pour livrer ses plus belles sources d’espoir avec une bienveillance indéniable que nous lui connaissons depuis plus de vingt années de bons et loyaux services dans la culture hexagonale.
Entre souvenirs douloureux, prises de recul sur les failles d’une société où s’opposent les heurts et l’envie folle de partager l’amour et la tolérance, la mise en garde face à la désinformation ou encore une nostalgie palpable d’un temps qui semble si lointain et pourtant presque parfait ainsi que l’aspiration à de meilleurs lendemains, l’artiste nous envoie une jolie dose de réconfort doublée d’un renouvellement artistique sans précédent. Et ce, alors qu’il se laisse parfois aller à des sonorités plus pop, parfois oscillant avec habileté entre jazz et soul des années ’80.
Calogero propose là son plus beau chef-d’œuvre, le plus personnel à ce jour, et continue de s’imposer comme une icone incontournable de son époque, transcendant les générations de par son ingéniosité sans précédent.