Un an après la sortie de « Terrible », le protégé de Booba nous gâte avec « D’autres filles »
D’abord révélé en 2017 dans l’émission Nouvelle Star, Dixon s’impose maintenant comme l’artiste à suivre en 2002. Petit protégé de Booba, c’est l’un des rares artistes pop à être signé sur le label 7 Corp, le second du rappeur mythique de Boulogne-Billancourt. Dixon, qui en a rejoint les rangs en 2018, nous offre sincérité et chorégraphie travaillée dans son nouveau titre « D’autres filles ». On y retrouve un univers qui lui est fidèle et une sensibilité désarmante sur une mélodie mêlant pop et afrolove. Le clip nous fait basculer dans le monde du prodige, rempli de danse et de douceur. De quoi nous faire patienter en attendant la sortie de « OSE », premier EP de l’artiste originaire de Bondy (93) attendu pour le printemps.
• En perpétuelle quête de l’amour ⇒ Dans une courte vidéo teaser diffusée sur les réseaux sociaux avant la sortie du clip, Dixon se montrait déjà comme un rêveur, à la recherche du grand amour. Il s’imagine se rapprocher d’une mystérieuse inconnue qu’il a croisée dans la rue. Celle-ci attire son attention mais se volatilise aussi vite qu’elle lui est apparue. Le genre de moments insaisissables du quotidien qui peuvent nous marquer d’une certaine frustration. Cependant, Dixon ne se laisse pas démoraliser et relativise avec l’optimiste « D’autres filles ». Il y évoque les relations amoureuses compliquées, les remises en question, et la quête perpétuelle de la bonne personne. Une thématique que l’on retrouve dans tous les titres de l’artiste qui a pour principale inspiration l’amour, sentiment si beau mais si redoutable.
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• Un optimisme flagrant qui lui permet de reprendre des couleurs ⇒ Dans un clip écrit et réalisé par Thomas Vernay, on retrouve Dixon évoluant dans un studio aux couleurs changeantes, qui vient contraster avec des paroles amères mais sages. Il se confronte à lui-même en essayant de comprendre les raisons qui l’ont éloigné de celle que son cœur avait choisie. Le cadre pourrait nous faire penser aux clips « Christine » ou « Saint Claude » de Christine and the Queens ou encore à celui de « 100 pas » de Dixon. Il y faisait valoir ses talents de danseurs dans un clip monochrome, tout en avouant ses faiblesses et son manque de confiance en soi. Dans « D’autres filles », le noir et blanc disparaît au profit de la couleur pour laisser voir un nouvel état d’esprit.
On y retrouve d’ailleurs une symbolique des couleurs. Il y a d’abord le bleu, couleur froide, qui apparait pour symboliser l’intériorité, la réflexion ainsi que la mélancolie. Dixon a « le blues » quand il chante: « J’reste seul pendant des heures – Et j’me dis qu’c’est pas la fin, ouais – J’envie c’que les gens vivent, si près de toi ». Ensuite, c’est le rouge qui survient au moment du refrain pour marquer la sagesse, l’amour et la vie qui doit suivre son cours: « Il y a, il y a d’autres filles ». C’est un Dixon optimiste que nous retrouvons donc là, prêt à faire face aux difficultés. Du haut de ses 25 ans, Dixon nous livre un single qui se veut comme une preuve de sa maturité.