Quand les sentiments les plus forts résistent à toute épreuve !
• « On s’aime mais on s’abîme … » ⇒ Après le succès de son dernier hit « Ma Colombe » – dernièrement revisité aux côtés du belge Tawsen – et l’accueil chaleureux de son dernier EP « SOS (Chapitre 1) » paru à quelques encâblures de l’été, il est désormais l’heure pour NEJ’ d’écrire la suite de l’histoire, et d’offrir par conséquent une continuité à ces neuf premiers titres tous aussi exceptionnels les uns que les autres. Alors, il y a quelques jours, la jeune femme s’en remettait à ses réseaux sociaux pour préparer le terrain en vue d’un tout nouveau single, désormais disponible. Celui-ci forcément annonciateur du deuxième volet de la saga qui ne devrait plus tarder à pointer le bout de son nez !
De fait, NEJ’ nous gratifie en ce jour du bouleversant « Je T’A(b)ime », graduellement intense dans son interprétation, ainsi que dans son orchestration, tandis qu’elle nous y retrace un amour si solide qu’il en est littéralement indestructible. C’est là que la puissance et la magie du morceau opèrent tant les chœurs se rajoutent en renfort progressivement, au même titre que les violons se révèlent moins timides, s’imposent davantage, et que l’artiste sublime de sa voix aussi sensible que délicate le propos, cristallise l’œuvre à son climax. Car ici, il est question de mettre des mots sur ces sentiments si intenses, conduisant à la fusion des âmes, que l’on ne peut expliquer à quel point deux êtres amoureux sont indissociables au final et que, contre vents et marées, le pardon prendra toujours le pas sur les maux, le chagrin, la trahison et la souffrance.
Le clip quant à lui, réalisé à Bruxelles et plus précisément du côté de l’Hôtel Métropole, joue sur les couleurs et tonalités en conséquence. En effet, si NEJ’ amène en musique les extrêmes amoureux, à savoir la passion d’un côté puis le déchirement de l’autre, le choix des costumes et de l’enchevêtrement des tableaux ne demeure pas anodin. D’abord, la demoiselle nous apparaît d’une robe blanche vêtue, et symbolise par la présente le mariage, l’amour la pureté. Plus le visuel avance, plus les sentiments tendent à se contredire et laissent ainsi place au noir du deuil, de la tristesse. Entre temps, le rouge qu’elle arbore par instants métaphorise aussi bien le sang que le cœur et ses pulsions, blessé mais loin d’être abattu, raccroché à l’espoir et au lien indéfectible ordonné par l’amour.
Aussi, vous noterez la présence d’un couple de danseurs qui, de par leurs mouvements et chorégraphies imbriquées en symbiose, vont traduire la solitude de la chanteuse en une introspection parsemée de confusion. Et ce tandis que le cerveau tente de prendre le dessus sur le cœur, tant bien que mal. Car l’affect nourrit ses angoisses et réconforts, jusqu’à trouver finalement un certain équilibre. Aussi, nos deux protagonistes portent à l’écran l’image-même du couple qui se dispute, mais qui en vient toujours à se retrouver après la tempête.
Sans plus attendre, visionnez « Je T’A(b)ime » dans son intégralité ci-dessous, en attendant le nouvel EP de NEJ’, mais aussi deux dates exceptionnelles à La Cigale de Paris les 22 et 25 janvier 2022 !