Shawn Mendes nous offre une symphonie de hits dans son album « Wonder »
• Présentation •
Depuis l’annonce de la sortie de son quatrième album « Wonder« , Shawn Mendes nous a fait patienter comme il se doit, entre ses singles « Wonder » et « Monster« , en duo avec Justin Bieber, ses teasers et même son documentaire et son concert sur Netflix ! Nous sommes aujourd’hui ravis de pouvoir découvrir l’opus dans son intégralité ! Après son premier album « Handwritten« , sorti en 2015, et « Illuminate » qui avait boosté sa carrière à l’international, porté notamment par « Treat You Better« , l’artiste canadien nous avait révélé un style plus mature sur son album éponyme « Shawn Mendes » pour lequel il s’était beaucoup inspiré de l’univers de Justin Timberlake.
Cette année, Shawn va encore plus loin et se laisse aller dans une véritable introspection musicale. Les 14 morceaux de « Wonder » nous donnent le sentiment qu’il a bel et bien trouvé son propre style et s’est libéré. Voici d’ailleurs comment Shawn décrit ce nouvel album sur ses réseaux : « « Wonder » m’a enseigné la liberté et m’a appris à m’abandonner à la magie de l’art. Des chansons qui viennent du cœur et des sons venus d’un autre temps et d’un autre monde ».
• Un album 100% Shawn •
Shawn Mendes se libère et on le ressent à plusieurs niveaux : le chanteur maîtrise dorénavant toutes les facettes de sa voix. Sur son précédent album, il avait montré sa capacité d’interprétation en voix de tête, qu’il a parfaitement apprivoisée. On retrouve ainsi d’incroyables falsettos sur plusieurs morceaux comme « Higher » ou « Dream« .
Shawn a aussi choisi d’être transparent dans ses textes. Dès l’ouverture de l’album, on trouve un très court morceau baptisé « Intro« , une façon pour lui de s’autoriser et s’encourager à être lui même. Les paroles de « Wonder » font donc allusion de manière très récurrente à sa relation avec Camilla Cabello et il l’assume ! Sur « Song For No One » par exemple, on le retrouve à la période où ils n’étaient pas encore ensemble, malgré ses efforts pour se rapprocher d’elle.
« Can’t Imagine« , qui clôture joliment l’opus, montre toute la vulnérabilité de Shawn qui évoque la peur de perdre sa petite amie. Il s’agit d’ailleurs de la seule chanson purement acoustique de l’album : cet enregistrement est en réalité un essai mais l’artiste a décidé de ne pas y retoucher pour en conserver la magie. On comprend donc mieux pourquoi on l’entend hésiter sur certains mots !
D’autres titres sont davantage portés sur la réflexion, tels que « Wonder » ou « Monster« , son duo avec Justin Bieber, dans lequel les deux Canadiens évoquent les difficultés de la célébrité rencontrée à un jeune âge. Sur « Call My Friends« , Shawn revient sur la solitude et le manque de ses amis lors de sa tournée mondiale. Enfin, avec « Look Up At The Stars« , il semblerait que Shawn ait glissé une déclaration d’amour à son public où les étoiles seraient les lumières portées par chacun dans les salles de concerts : « Before you go home, I should let you know I’m so glad that you came« . On retrouve même une petite allusion à sa ballade « Never Be Alone » !
• Des inspirations rétro •
Shawn Mendes a laissé ses talents de musicien parler pour trouver son style bien à lui, s’éloignant des titres plus commerciaux de ses débuts. Côté influences, il a révélé s’être plutôt inspiré de chansons des années 60, des artistes comme The Beatles, The Beach Boys ou encore du titre « Can’t Take My Eyes Off You« .
Les inspirations rétro se retrouvent alors dans plusieurs titres tels que « 24 Hours », et en particulier dans « Teach Me How To Love« , dont nous avions pu découvrir un aperçu dans son documentaire. La chanson à l’ambiance très disco pop se détache un peu du reste de l’album, avec des chœurs qui lui donnent également un esprit gospel. Un registre dans lequel nous n’attendions pas forcément Shawn, mais qui lui va à merveille : « cette chanson s’est faite comme par magie ». Le morceau est à peine terminé que l’on a déjà envie de le réécouter.
Si Shawn a participé à l’écriture de chaque chanson, il a aussi travaillé avec Nate Mercereau, Scott Harris, John Ryan ou encore Kid Harpoon. Ce dernier se cache derrière de nombreux titres d’Harry Styles. Pas étonnant donc que l’on retrouve des refrains planants, des sonorités rétro et des échos venus d’ailleurs.
• Un véritable orchestre •
Des instruments à volonté ! C’est la formule qui pourrait résumer l’album « Wonder« , le meilleur exemple restant sans doute « Always Been You« , sur lequel s’alternent interventions magistrales d’un orchestre, douceur et instants de silence lorsque Shawn chante le refrain. On imagine déjà très bien son bouquet final en tournée !
Sur « Piece Of You« , plus alternatif, on vous défie de ne pas laisser votre corps ou votre tête battre le rythme marqué par les basses, le synthétiseur et la batterie tout au long du titre. Du saxophone sur l’entraînant « 305« , des cuivres et des percussions sur « Song For No One« , nous sommes servis ! La forte présence de tous ces instruments, loin de donner un côté dramatique, transforme même les textes les moins joyeux en mélodies enjouées, presque festives.
Et les ballades n’échappent pas à la règle ! Si « Look Up At The Stars » s’introduit sur un piano-voix, une surprise éclate après le premier refrain pour finalement en faire une ballade pop rock très catchy. Entre puissance et douceur, les productions riches en instruments font tout le contraste et les nuances de « Wonder« .
• Le Bilan •
Avec le premier single « Wonder« , Shawn Mendes nous avait bien montré l’esprit de l’album : un nouvel univers, des chœurs, un orchestre. Le tout donne un opus plus que réussi et il est difficile de choisir un morceau favori parmi ces titres que l’on imagine déjà très bien en live, pour des moments de partage spectaculaires entre Shawn et son public. En attendant il nous donne déjà rendez-vous le 7 décembre à minuit pour « Wonder: The Experience« , un livestream sur YouTube dans lequel on pourra le voir interpréter des chansons de l’album et raconter des anecdotes sur sa création !