Retour sur les débuts de Yungblud dans la musique !
• Un chemin parsemé d’épreuves ! ⇒ Sa passion pour la musique, Yungblud la cultive depuis son plus jeune âge. C’est alors une évidence, le jeune homme sait ce qu’il veut faire de sa vie, et n’a qu’une seule ambition : se faire entendre. C’est donc à l’âge de 16 ans, en 2013, qu’il quitte sa ville natale de Doncaster, en direction de Londres. Le jeune chanteur se souvient : « J’ai toujours voulu faire ça ! J’ai grandi dans une zone industrielle. Je portais du eye-liner et me maquillais. » Incompris de son entourage, il était important pour lui de trouver des gens en qui se reconnaître. Il n’avait alors d’autre option que de se rendre vers la capitale anglaise. « Les gens étaient très frustrés à mon égard » nous a-t-il confessé lors de notre entretien.
« J’ai déménagé à Londres dans le but de la musique, et on m’a dit que ça n’allait pas le faire » évoque Yungblud alors qu’il joue sans prétention ses morceaux dans des bars de la ville. Les raisons de cette réticence ? Le jeune homme revient sur les propos discourtois à son encontre, remettant son personnage et sa personnalité en question. L’artiste dérange, mais tant pis, il est hors de question de se fondre dans la masse pour se faire entendre en conclut l’interprète de « original me ».
Mais Yungblud n’a pas dit son dernier mot, intrigue et compte bien user de la provocation bien placée pour arriver à ses fins. Tandis que certains ne croient pas en lui, le jeune prodige de la nouvelle génération du rock made in the UK redouble d’efforts constamment. Hors de question de dénaturer quoi que ce soit. Dominic Harrison – de son vrai nom – continue de cultiver ce personnage qui est sa marque de fabrique. À cela, il étaye davantage ses opinions politiques dont il se sert pour habiller ses compositions.
Jusque là, les chances de percer étaient occultées assez rapidement. Les producteurs voulaient faire de Yungblud un objet purement commercial. Par conséquent, cela l’aurait obligé à observer quelques modifications, dont son accent qui le rend pourtant si unique. « On doit te commercialiser, on ne sait pas dans quelle case te mettre. Puis arrête de chanter avec cet accent. Ça ne marchera pas en Amérique » énumère-t-il avec émotion. En définitive, vous l’aurez compris, quelqu’un a fini par croire en lui et le laisser s’exprimer à sa guise. Mais cela, nous y reviendrons plus tard !