La première surprise d’une très longue série est désormais disponible pour notre plus grand plaisir !
• « Living behind my own illusion … » ⇒ Quelques jours seulement après avoir lancé un compte-à-rebours depuis arrivé à son terme, annonçant par la présente une nouvelle version de leur deuxième album à succès « Meteora » pour en célébrer le vingtième anniversaire, les Linkin Park nous servent aujourd’hui, comme convenu, une première surprise et archive pour nous faire patienter d’ici la parution du coffret collector et autres éditions standards programmée pour le 7 avril prochain. De quoi ravir tous collectionneurs et satisfaire tous budgets !
Et cette surprise – de taille – n’est autre que l’inédit « Lost », que les fans les plus vifs n’auront pas manqué de reconnaître d’entrée. En effet, le morceau avait déjà été teasé à l’époque au cœur du DVD exclusif accompagnant la première version de « Meteora ». Celui-ci comprenant un making of dans les coulisses de la création du disque, et où l’on pouvait y entendre quelques bribes d’une démo que le groupe a finalement décidé de ne pas garder pour les besoins du rendu final.
Mais voilà que vingt ans plus tard, après de longues années d’attente et de plébiscites, « Lost » se dévoile enfin pour le plus grand plaisir des adeptes du collectif californien. Selon la même direction artistique, le titre permet aux Linkin Park, par le prisme de la voix inoubliable et immortelle du regretté et brillantissime/légendaire Chester Bennington, d’évoquer un sujet sensible qui n’est autre que la dépression. Ce tandis que la nostalgie réveille en l’âme du leader vocal une douleur intense qu’il lui devient difficile de garder pour lui.
Effectivement, lorsque de jolis souvenirs se voient tristement entachés par une mauvaise nouvelle, et que de surcroît l’on est seul à surmonter cette lourde épreuve, difficile d’entrevoir un rayon de lumière au beau milieu de l’obscurité. Néanmoins, bien qu’ayant perdu ses repères, coucher ce tiraillement et cette souffrance en musique sert indubitablement de mémo, quelque part, pour accepter la situation tout simplement.
D’autre part, « Lost » – selon nous – fait ici office de préquelle à l’immense « Breaking The Habit » tant il semblerait ici que Chester Bennington y ressasse ses tourments avant de briser ses chaînes une bonne fois pour toutes, malgré la fatalité induite, par la suite et de fait ne plus souffrir. D’ailleurs, toujours d’après nous, le visuel ne nous semble pas choisi au hasard en conséquence face à notre hypothèse. Comme un clin d’œil poignant et efficace à souhait, et un hommage davantage vibrant à la figure emblématique qui aura porté Linkin Park au-delà de toutes les frontières, quelles qu’elles soient.
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