Plutôt que de privilégier l’autodestruction, la jeune prodige s’affranchit de ses démons !
• Un hymne puissant au dépassement de soi ! ⇒ Si choisir une approche artistique davantage sombre aurait aisément pu se prêter au propos, Chiara Foschiani en aura tout bonnement décidé autrement. Ce afin de faire de son nouveau single « Sabotage » un véritable tour de force à la fois motivant et libérateur. Pour ainsi dire, la jeune prodige profite de ce premier extrait d’un deuxième EP à paraître dans le courant de l’année, « The Forgotten Color », dans le but de redéfinir les fondamentaux de sa condition. Le tout au beau milieu d’une industrie du disque qui l’aura confrontée à de douloureuses épreuves, d’imparables désillusions. Toutes qui auraient pu mettre à mal ses plans de carrière.
Néanmoins, hors de question de se résoudre à abandonner, de se soumettre à l’autodestruction, et donner par conséquent raison malgré elle à ceux qui auraient pu causer sa perte. Alors, sur une pop dansante et chaleureuse à souhait, habilement contrastée, Chiara Foschiani emprunte plutôt le chemin de la guérison et de la résilience, quitte à affronter la tempête, pour mieux dompter ses traumatismes et ressortir encore plus puissante que jamais de ces déconvenues.
Ainsi, l’interprète de « Amer » envoûte les cœurs à l’aide de somptueuses envolées vocales et mélodies entêtantes, contagieuses à souhait, et invite par la présente l’auditeur à emboîter le pas à ses côtés au cœur d’une expérience immanquable. Celle-ci même qui donne clairement le ton quant au reste du prochain EP et à la maturité débordante dont fait preuve son initiatrice sur tous les plans. Elle qui manie d’ailleurs sa créativité et sa singularité d’une main de maître au point d’avoir façonné un univers à part entière qui ne répond qu’à une multitude d’influences et de leitmotivs parfaitement imbriqués entre eux avec cohérence et conviction !
Enfin, poussez davantage l’immersion et jugez d’un talent incontestable dès à présent au travers d’un visuel exceptionnel et solide. Grâce à une approche on ne peut plus cinématographique, comme à son habitude, Chiara Foschiani nous embarque au plus près de ses tourments. Ceux-ci symboliquement transportés à l’écran, selon deux séquences distinctes, dans une sorte de dystopie post-apocalyptique qui atteint son climax au plus près d’une dernière faille spatio-temporelle ardente qui lui permettrait, nous l’imaginons, de renaître de ses cendres tel le phœnix pour de bon une fois franchie. Mais ceci sera à vérifier au prochain épisode ! To be continued !