Quand les promesses peinent à être tenues …
• Difficile de faire marche arrière ! ⇒ Après un premier EP paru en janvier 2020, Tate McRae s’apprête à remettre le couvert, dans le courant de l’année, à l’aide d’un format un peu plus long. En effet, la jeune canadienne de 17 ans prépare l’arrivée d’un album, déjà emmené par une pléthore de singles tous aussi réussis les uns que les autres, dont le remarquable « you broke me first ». En l’attente de l’essai, l’artiste nous livre depuis quelques heures un nouvel extrait, intitulé « rubberband ». Le temps de celui-ci, la révélation pop de ces derniers mois propose une réflexion autour de ses manquements.
Effectivement, Tate McRae traite de ses promesses qu’elle n’a pas su tenir. Et ce, tant le cours de la vie en aura décidé autrement. Humaine avant tout, elle témoigne de l’idée que nous puissions toutes et tous être assujettis à l’inéluctabilité de commettre des erreurs. Ainsi « rubberband » s’inscrit tel un poignant mea culpa, bien que son interprète reste pleinement consciente de ne pouvoir remonter le temps afin d’éviter l’irréparable. Oublier est impossible, pourtant se voir accorder le pardon s’impose comme un exercice de longue haleine pour le concerné meurtri. Comme salvateur d’une relation sentimentale initialement idyllique.
Côté mise en images, Tate McRae a décidé de s’atteler à la sobriété. La jeune chanteuse nous apparaît à huis clos, comme une nécessité afin de se recentrer sur elle-même, et de se remettre convenablement en question. Et ce, tandis qu’elle met en exergue sa dualité, et oppose le bien et le mal selon une distortion spatiotemporelle. Regardez !