Tout ce qu’il faut savoir sur le diptyque déjà disponible !
• Un projet mystérieux qui s’offre à nous ! ⇒ Hier, nous revenions sur « Gris », le premier volet d’une trilogie d’EP qui au final constitueront un simple et même album. Évolutif, le disque a déjà dévoilé à l’heure où nous écrivons ces quelques lignes un premier diptyque exceptionnel. À l’occasion, il est d’ailleurs devenu « Cœur » alors qu’il se garnissait il y a quelques semaines seulement de sept nouvelles compositions inédites. Mais Kemmler nous a grandement intrigués à l’écoute de ce projet. Pourquoi nous demanderez-vous ? Tout simplement parce que son tracklisting peut prêter à confusion selon le sens de lecture que vous accorderez à l’œuvre.
Les plus fervents supporters du marseillais, présents dès le 22 mai dernier, auront pu témoigner de la faculté qu’à Kemmler à s’affranchir de ses doutes, de ses tiraillements, mais aussi de se remettre en question et d’admettre ses torts en toute transparence. Et ce, avec une sensibilité aussi assumée que poignante. « Gris » s’ouvrait d’ailleurs par des excuses pour rappel. Une chose peu commune que reconnaît même son initiateur.
Mais voilà que les sept titres additionnels laissent place à une double lecture de l’ensemble du projet à juste titre, face à ce qui nous est présenté jusqu’à présent. En effet, si le tracklisting voit les inédits s’intégrer d’emblée, Kemmler permet une dualité dans la réflexion. Pour preuve, si vous avez déjà écouté la première salve de chansons et que vous prenez soin d’écouter sa suite directe, vous pouvez être amenés à comprendre le projet de telle sorte qu’une fois les désagréments mis de côté, le jeune homme se laisse aller afin de profiter pleinement de sa vie dorénavant.
À contrario, si vous vous attelez au fil conducteur défini par le projet tel qu’il est divulgué sur les plateformes de streaming, vous pouvez éventuellement rendre compte d’une rétrospection poignante. À vrai dire, si dans un premier temps Kemmler semble avoir vécu sa meilleure vie, selon cet axe de lecture-ci, la transition instaurée par « Absolution » en vue d’un second segment propose une remise en question palpable et une acceptation des manquements de l’artiste. Et ce, dans le seul but d’exister au travers de la meilleure version de lui-même, potentiellement, sur une troisième partie et conclusion qu’il nous tarde de découvrir !
Pour en savoir davantage, rendez-vous demain afin de terminer comme il se doit cette semaine spéciale avec notre interview inédite de Kemmler !