Son ancien label Big Machine Records en ligne de mire !
• Pas cool du tout ! ⇒ Entre Scooter Braun et Taylor Swift, il y a de l’eau dans le gaz depuis bien des mois. Depuis que la chanteuse a quitté son ancien label pour signer chez Republic, division d’Universal Music, rien ne va plus. En cause, le big boss de Big Machine Records s’octroie des droits comme bon lui semble. Que cela soit déontologiquement correct ou non, visiblement peu importe. Pourtant, nous aurions pu penser que les tensions s’étaient apaisées entre les deux protagonistes dernièrement. Suite à l’affaire d’exploitation des anciennes œuvres de la popstar, le climax de la mésentente semblait être atteint. Mais voilà qu’une nouvelle affaire vient remettre de l’huile sur le feu. En effet, l’agent artistique sortait en fin de semaine dernière « Live From Clear Channel Stripped 2008 ».
Captée il y a douze ans, la session proposée en radio vous est à présent offerte sur toutes les plateformes digitales. Taylor Swift n’avait alors que 18 ans, et autant vous dire qu’elle ne s’attendait pas à ce que Scooter Braun s’en serve à des fins lucratives sans nul doute. Le souci dans l’histoire n’est pas réellement l’exploitation de ces fameux enregistrements. Ce qui coince, c’est que l’intéressée a appris la parution de ce projet au même titre que ses fans. Et oui, Big Machine Records a complètement omis de prévenir l’interprète de « The Man ». Et comme une magouille peut en cacher une autre, il y a comme qui dirait une inexactitude réfléchie, volontaire à souhait. Coup bas supplémentaire, le label a stipulé la sortie de cet album live à 2017. Facile d’antidater et de tricher donc pour espérer passer aisément entre les mailles du filet !
Malheureusement pour Taylor Swift, Big Machine Records n’agit pas dans l’illégalité. En effet, Scooter Braun et ses équipes détiennent les droits des chansons en question. Sortir les prises sans craindre d’éventuels dédommagements à reverser est parfaitement d’actualité. La chanteuse voit en cette opération non une envie de proposer au public de l’inédit, de quoi les ravir en cette conjoncture inédite, mais une stratégie purement business et marketing. Le malheur des uns fait le bonheur des autres comme le dit l’adage. Certains vont s’en mettre plein les poches, cela va de soi. Mais voilà que l’artiste peut compter sur ses fans pour mener à mal cette sournoiserie. En effet, la communauté de la jeune femme a tenu à montrer son soutien en conséquence. Et ce, en apposant une étoile au nouveau projet pour qu’il n’apparaisse pas dans le top ventes, ni dans les recommandations.
Taylor Swift s’est exprimée, bien évidemment, face à ce litige. « Je suis toujours honnête avec vous sur cette affaire. Je voulais donc vous dire que cette parution, je ne l’ai pas approuvée. On dirait que Scooter Braun et ses soutiens financiers – 23 Capital, Alex Soros et la famille Sorors ainsi que le groupe Carlyle – ont pris connaissance de leurs derniers bilans et réalisé que débourser 330 millions de dollars pour ma musique n’était pas un choix vraiment judicieux, qu’ils avaient besoin d’argent. » De son côté, l’initiateur de la manigance n’a pas tenu à réagir jusqu’à présent. Affaire à suivre !
@taylornation13 @taylorswift13 Let’s never let them get money off of your hard work!!! I honestly hate that all of her old music is even linked to Big Machine. #TaylorSwift pic.twitter.com/Iph1vqzrh9
— tayswift8991 (@tayswift8991) April 23, 2020