Après « Indigo », Chilla nous est revenue avec un titre d’autant plus percutant intitulé « Petit Dealer » pour lequel elle a décidé de faire appel au rappeur Lino, moitié emblématique du tandem Ärsenik, le temps de dresser le portrait d’un revendeur de substances illicites en tout genre et son quotidien routinier à haut risques.
Si Chilla s’est lancée dans un discours d’analyse, Lino quant à lui rentre dans un discours plus engagé, n’hésitant pas à lâcher quelques rimes incisives et plus brutes dans le but de retranscrire les perspectives d’ambition du dealer et ce qui l’anime bien que celui-ci puisse être confronté à des situations d’urgence le laissant au cœur d’indécisions précises et d’une conscience des plus floues.