Que dire de ce clip, ces paroles et cette instrumentale si ce n’est « Ouah ». Nord nous plonge dans un décor d’église où le choix du metteur en scène a été de plonger le spectateur dans une atmosphère noire et blanche.
Ce qui captive dans l’entité de cette œuvre originale c’est la fascination procurée par ces multiples interprétations que nous avons la possibilité d’interpréter au fil des visonnages et des écoutes.
Pour l’anecdote, Nord affectionnait particulièrement, sur l’ère du premier EP, cette imagerie en noir et blanc qu’il estimait classieuse et sobre à la fois.
L’idée de la rupture amoureuse et du chagrin peut croiser celle d’un décès et de la perte d’un être cher et irremplaçable qui se voit ici dépeint au cœur d’un lieu résonnant et immense à savoir une église où trône en premier plan un cercueil vide que Nord rejoindra par la suite alors qu’une demoiselle endossant les couleurs de la veuve noire va venir assister à la tragédie de cette déchirure quelle qu’elle soit et préférer rebrousser chemin pour ne pas affronter la dureté de la réalité en face tandis que le chanteur se retrouve confronté à ses tourments et à ce vide incomparable qu’il ne cesse d’essayer de combler, comme ayant l’esprit capitonné entre conscience adulte et décrépitude prématurée.
https://www.youtube.com/watch?v=EXAR6wmAOgE