Malgré trois albums solo à succès dont « After School Session » que nous vous évoquions hier ou encore « One Dozen Berrys » et « Chuck Berry Is On Top », le chanteur fut victime d’une incarcération selon lui injustifiée, accusé d’avoir enfreint le Mann Act pour avoir soit-disant entretenu des relations sexuelles avec une jeune apache de 14 ans qu’il avait ramené en Amérique pour la faire travailler dans sa propre boîte de nuit. Si les faits n’ont jamais été vérifiés, Chuck fut condamné à huit ans de prison selon deux procès respectifs. Un coup dur pour l’artiste remettant en cause cette condamnation injustifiée pour cause de racisme de la part du jury.
Mais Chuck Berry en ressortira plus fort puisque dès 1963, ses tubes entretiennent l’engouement et l’inspiration chez les artistes britanniques tels que les Beatles ou encore les Rolling Stones lui rendant hommage via des reprises respectives des morceaux « Rolll Over Beethoven » et « Come On ». De plus, les Beach Boys en profiteront en 1963 également pour reprendre la mélodie de « Sweet Little Sixteen ».
En 1966, ce dernier troque son label Chess Records au profit de Mercury avant d’y retourner en 1970 et savourer son seul et unique tube classé numéro 1 outre-Atlantique « My Ding-A-Ling » au texte explicitement déconseillé à un jeune public.
• Live « My Ding-A-Ling » (1972) :