L’artiste livre un titre fort, faisant écho à de douloureux souvenirs …
• « Quand Billie danse, Billie change le monde … » ⇒ Après un premier EP remarquable publié l’année dernière, intitulé « Liberté Chérie », pensé comme une véritable revanche sur la vie selon nous, Eliott Jane poursuit son chemin. En effet, elle entrevoit désormais une nouvelle ère, celle d’un premier album actuellement dans les tuyaux. D’ici à ce que nous puissions toutes et tous le découvrir dans son entièreté, la jeune femme revient depuis quelques semaines maintenant avec un véritable coup de cœur au sein de la rédaction, le poignant et intense « Billie », co-réalisé par Hoshi et Eddy Pradelles.
Le temps de ce nouveau single, Eliott Jane se met dans la peau d’un jeune garçon, Billie, en marge de ses camarades, différent, et malheureusement victime de harcèlement. Car contrairement à ses amis, l’enfant d’une petite dizaine d’années préfère s’adonner à la danse plutôt qu’à des activités supposées plus conventionnelles pour lui. Mais impossible de se détacher de ce qui l’anime. Ce même si malgré lui il va devoir redoubler de vigilance afin de se protéger de l’incompréhension des autres, parfois virulente et gratuite.
D’ailleurs, « Billie » fait écho à la jeunesse de son initiatrice et à de douloureux souvenirs marquants. Par le biais de ce nouveau single, sur des nappes de synthé portées par une orchestration organique saisissante aux aspects vintage rendant à la fois hommage au rock alternatif des années ’80 et au disco, Eliott Jane transpose son expérience par le prisme du personnage au premier plan. Saisie de phobie scolaire, elle aussi victime de harcèlement, l’artiste a dû se surpasser afin de vaincre ses démons, davantage marteler sa singularité, s’accepter et s’affirmer plus que jamais aux yeux du monde. Ce dans le but de poursuivre ses rêves en toutes circonstances, et donner de la voix à celles et ceux que l’on n’entend que peu voire pas.
Car tout un chacun devrait, en 2022, être libre de vivre comme il/elle l’entend sans avoir peur. Et ce message de dépassement de soi, Eliott Jane le transpose avec brio dans une mise en images cinématographique à souhait. Celle-ci sans nul doute truffée de références à l’un de ses films fétiches d’ailleurs : nous avons nommé Billy Elliot. Sans plus attendre, découvrez ce véritable petit chef-d’œuvre résonnant, empli d’espoir et de poésie ci-dessous !