Entre deux albums, une transition et des choix !
• Le deuxième album ! ⇒ Après le succès incommensurable de « Life In Cartoon Motion » et la tournée promotionnelle, Mika repart en studio pour travailler sur son successeur. Juin 2008 marque la phase de conception de tout ce qui est compositions quant à ce second disque. C’est aux Studios Olympic à Londres que s’exécute le travail. Une fois l’été passé, le chanteur rejoint le producteur canadien Greg Wells à Los Angeles et enregistre intégralement l’opus qui paraîtra un an plus tard.
Initialement intitulé « We Are Golden », c’est finalement pour le nom « The Boy Who Knew Too Much » que Mika optera. Au programme sur ce nouvel album paru à la rentrée scolaire 2009, douze titres pour sa version standard sur une thématique centrée autour de l’adolescence du chanteur. En toute introspection, il s’inspire de l’univers fantasque de Tim Burton afin de nous conter ses histoires qu’il décrit comme innocentes. L’album ne rencontre malheureusement pas le succès de son prédécesseur mais décroche tout de même le triple disque de platine en France !
• Une nouvelle ère ! ⇒ Après l’exploitation de « The Boy Who Knew Too Much », Mika enregistre le single de la bande originale du film Kick-Ass. Par la suite, il part en tournée à travers le monde jusqu’à la fin de l’été 2011 à peu près. Entre temps, le chanteur a déjà commencé à plancher sur son troisième opus, qu’il a écrit à Montréal. Toujours associé au producteur Greg Wells, c’est en mars 2011 qu’il retourne à Los Angeles, dans les mêmes studios du Rocket Carousel. L’enregistrement de « The Origin Of Love » s’y fait intégralement, à l’instar du précédent opus.
Cette fois-ci, Mika confie poursuivre dans la continuité de la thématique du deuxième album, et évoque une pop bien plus épurée, moins influencée en termes de réalisation. Pour ce qui est de l’atmosphère générale, il s’agit ici pour lui de nous conduire vers l’âge adulte petit à petit tout en prenant soin de ne pas marquer une césure trop brutale par rapport à ce qu’il pouvait proposer avant. L’album est plus sérieux, et bien plus risqué aussi. En effet, pour la première fois, Mika chante en français et signe quatre titres sur 14 dans la langue de Molière. Nous comptons notamment le hit « Elle Me Dit », mais aussi « Un Soleil Mal Luné », « Karen » et « L’Amour Dans Le Mauvais Temps ».