Un documentaire pas normal !
• … Car M.I.A n’est pas une artiste normale ! ⇒ C’est un exercice qui aura pris une décennie pour le réalisateur Stephen Loveridge afin de retracer la vie et la carrière de la controversée M.I.A. L’artiste qui évolue hors des sentiers battus s’est très tôt forgée une image de provocatrice car son art ne lui sert ni plus ni moins qu’à exprimer son état d’esprit, ses pensées et ses constats face à la société dans laquelle évolue et ce, sans absolument le moindre filtre. Les deux étant très lié d’amitié dans la vie de tous les jours a rendu la tâche plutôt difficile. Car en effet, c’est à partir de plus de 700 heures d’images que Loveridge a dû composer afin de réaliser ce qui a aujourd’hui une bande-annonce officielle. Pour rappel, cinq ans plus tôt, un premier trailer avait leaké sur la toile mais n’était pas représentatif de la version aboutie du projet.
Ayant considéré à quelques reprises ne pas pouvoir mener à bien l’intégralité du film alors que le stade d’évolution était encore embryonnaire, c’est enfin que M.I.A et Stephen Loveridge voient le bout de l’aventure et s’apprêtent à en partager le résultat avec vous. À noter que le documentaire nommé Matanga/Maya/M.I.A a été présenté lors du festival du film Sundance à Londres quelques temps plus tôt et a été acclamé par la critique qui s’est montrée unanime face à un chef-d’œuvre qui devrait débarquer dans nos salles de cinéma en fin d’année. Celui-ci, pour vous situer, sortira aux États-Unis et au Royaume-Uni à la fin du mois de septembre prochain. Un peu plus d’une heure et demi d’images d’archives auront été compilées et pour vous faire un bref avis de ce que vous vous apprêtez à découvrir intégralement et prochainement, nous vous invitons à visionner sans plus attendre le trailer officiel envoyé il y a quelques heures sur la toile.
• De la misère à la gloire ! ⇒ M.I.A ne s’est jamais cachée d’être une immigrée originaire du Sri-Lanka ni de la bénédiction que son succès dans la musique lui a apportée. Au contraire, l’artiste a toujours tenu à s’exprimer certes crûment, mais de la manière la plus authentique possible qui soit. Car pour elle, avant la starification et la belle vie à Beverly Hills, la jeune Matanga a connu la guerre, la misère, la fin et l’exil social vers la sécurité. Il n’y avait pas d’autre choix pour cette jeune musicienne en devenir, tiraillée par les expériences nauséabondes d’un quotidien périlleux. Le documentaire Matanga/Maya/M.I.A vous invitera à revivre son parcours en toute authenticité, de la manière la plus neutre qui soit, bien que, comme nous vous l’expliquions ci-dessus, M.I.A et Stephen Loveridge soient d’excellents amis.
Mais la confiance a su prendre le dessus, le réalisateur a dû faire abstraction de son amitié pour la chanteuse, sous sa bienveillance bien entendu et cela a rendu l’expérience bien plus ardue encore de par le fait que le choix des séquences aurait pu être obstrué par l’affection mutuelle et donc ne sélectionner que les images gratifiantes aurait pu être inévitable. Or, le résultat en est autrement puisque c’est un véritable travail de fond et une œuvre biographique sans précédent qui vous sera livrée où les joies et les peines de M.I.A seront retransmises avec équité à l’écran pour vous aider à mieux comprendre le personnage dans toute son intégrité et sans spectre subjectif.