Goodbye Epitaph !
• Nouvelle ère ⇒ Après le succès de leurs deux premiers albums « Dying Is Your Latest Fashion » et « This War Is Ours », 2010 marque un tournant pour les Escape The Fate qui décident de troquer leur label Epitaph au profit du géant Interscope. Le transfert s’exécute au cours de cette même année alors que ceux-ci travaillent sur leur troisième opus éponyme, qui se verra intégralement produit par Don Gilmore, à qui l’on doit notamment « Hybrid Theory » et « Meteora » de Linkin Park ou encore « Under My Skin » d’Avril Lavigne.
Précisons que la séparation entre les Escape The Fate et le label Epitaph s’est faite sans aucune animosité, mais à l’amiable. L’objectif de ce transfert était purement professionnel, afin de s’attaquer à de nouvelles perspectives de création et d’expansion musicale.
Ce troisième et nouvel album, c’est dans la foulée de la sortie du précédent projet qu’ils se mettent à potasser les premières bribes de ce qui paraîtra finalement le 2 novembre 2010. Près de deux ans de travaillent donc auront été nécessaires à la conception de disque, dont l’enregistrement débutera en janvier, avant de se terminer en juillet.
• Le contexte ⇒ Ce nouvel album emboîte donc le pas aisément. La formation Escape The Fate se porte du mieux qu’ils puissent l’espérer. L’arrivée de Craig Mabbitt dans le groupe aura su amener un vent d’air frais au sein du groupe qui évolue en parfaite osmose. Pour ce troisième et nouvel album donc, ils vont donc se focaliser davantage sur leurs goûts personnels et sur ce qu’ils aimeraient rendre sur scène afin de préparer le squelette de celui-ci. L’idée est de puiser dans les inspirations et influences de chacun pour réaliser un cocktail de sonorités unique.
Quant à l’écriture, les Escape The Fate misent sur une dynamique des plus humaines puisque l’intégralité des textes optera pour une approche des différentes émotions humaines, notamment en fonction des expériences respectives de chaque membre du groupe. Il s’agit cependant d’approcher majoritairement les sentiments obscurs et la perte de repères quant à des événements précis qui viennent troubler notre routine. Le leader vocal explique que ce choix est de sa responsabilité puisqu’il va chercher au plus profond de lui-même pour traduire en musique une certaine noirceur qui le ronge.